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The Great Escape 2016

Il y a quelque chose d'assez perturbant mais aussi de grisant à passer d'un groupe à l'autre, d'un genre à l'autre, d'une salle à l'autre toutes les vingt minutes pendant trois jours sans vraiment savoir sur quoi on va tomber, si on va aimer ou détester un artiste, y être totalement indifférent ou au contraire, en tomber follement amoureux.

Comme chaque année, on était parti au Great Escape avec un stock de chouchous, d'espoirs, de conseils, de groupes déjà confirmés, de doutes (de boules Quies et de paracetamol). Comme chaque année, on en revient avec une playlist non-exhaustive de ce qu'on a vu, aimé (ou raté de peu parfois, il faut bien l'avouer) à Brighton.

Mention spéciale : à la voix étourdissante de Isaac Gracie et son "Terrified" qu'on a bien du mal à s'enlever de la tête (surtout depuis qu'on l'a filmé pour un Concert à Emporter qui arrive bientôt, promis) ; à la folk fascinante d'Alice Phoebe Lou qui, du haut de son petit 1m55, et de son timbre merveilleusement doux, n'a pas hésité à hurler au fond de la salle de se taire pendant qu'elle "mettait son âme à nue" sur scène ; au Canada qui nous aura apporté deux belles surprises - la captivante électro-pop de la Montréalaise Foxtrott et la coolitude rock absolue de The Velveteins qui feraient passer cet horrible mois de novembre mai pour le plein été ; aux très chevelus Blaenavon dont le songwriting habité et les nouveaux titres à vif, attendus pour la rentrée, vont sans trop de doute faire chavirer pas mal de coeurs et secouer pas mal de têtes ; à l'électro affreusement contagieuse de Makeness, en full band sur scène, trombones compris ; aux chiens fous de Shame, qu'on est bien triste d'avoir manqué ; aux New-Yorkais Lewis Del Mar, grosse claque du festival ; et à nos chéris de Money (pas franchement une découverte, certes) qui ont clôturé, pour nous, le festival en beauté.