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take away shows — By Derrick Belcham

Little Scream

Dans le park Trinity-Bellwoods de Toronto, au zénith d'un chaud printemps, il n'est pas rare d'entendre une sérénade. C'est ce moment précis où prends corps la perspective d'une fugace romance d'été, où la dureté de l'hiver s'est détruite, où l'on est prêt à recevoir les premiers doux rayons de la saison contre une peau fraîchement découverte.

Les chansons de Little Scream sont conçues dans un laboratoire clos, celui des froids hivers. Ce sont des chansons qui rêvent d'été, des chansons qui se libèrent lorsque la terre respire, débarrassée de son manteau hivernal, lorsque la vie bourgeonne sur les branches alentours.

Leur son approche timidement. Il est à peine audible, alors qu'il cherche audacieusement son chemin vers ces foules qui ne savent pas encore qu'elles en ont besoin. Tout le monde n'est pas prêt à le recevoir. Mais pour ceux qui lui permettent d'approcher, c'est une vague de soleil qui colore leur vue, permet une ouverture. C'est une musique d'une étrange chaleur, jouée sur un lac en dégel.

C'est une musique de réalisation. Une musique de renouveau.