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take away shows — By Chryde

John Grant

Ce fut une scénarisation spontanée, une histoire qui s'écrivait alors même que l'on arpentait et découvrait les pièces dans lesquelles elle allait être mise en scène. Dire que deux heures auparavant, nous ne savions pas même où emmener John Grant. C'en était presqu'embarrassant.

John Grant sort le 8 décembre prochain un magnifique album live de ses morceaux enregistrés avec le BBC Philarmonic Orchestra. Plus d'infos sur son site.

Mais voilà, à peine avions nous franchi la porte du Pavillon des Canaux, qui nous avait été ouverte à la dernière minute (merci Marion, merci Faustine), qu'un mouvement s'est amorcé. John Grant passait de pièce en pièce, lentement, sans dire mot. Et chacune, chichement meublée, avait sa sonorité, sa lumière. La chanson qu'il avait en tête parlait de rupture, de solitude; ce n'était pas une histoire, c'était un bout de vie, un témoignage. Et plus nous regardions John marcher dans cette maison vide, plus il semblait peupler chaque pièce de ses souvenirs, de ses fantômes. Naturellement, nous lui avons proposé de répéter cette errance en chantant.  S'ensuit une tristesse d'autant plus forte qu'elle a contenu la colère qui bourgeonnait, la mélancolie des maisons (trop) soudainement (trop) vides.