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take away shows — By SSkizo

Carina Round

Avec John on était allés acheter des conneries pour remplir les piñatas dans un supermarché où tout est à $1, paquets de bonbons, brosses à dents lumineuses Hannah Montana, calendriers des Jonas Brothers, colliers de fleurs en tissu aux couleurs du drapeau américain, ce genre de trucs. Je ne savais pas qu'il y aurait des piñatas, j'étais comme une gamine.

Comme une gamine qui retourne à Los Angeles pour la deuxième fois et qui aimerait bien changer d'avis sur cette ville. J'ai fini ma menthol sur le parking et on est partis pour un barbecue direction Silver Lake, un des nombreux quartiers résidentiels de L.A., joli ghetto de riches avec des rues encore plus raides qu'à San Francisco.

Une maison comme un musée, un grand jardin à l'ombre des arbres, des poubelles remplies de glaçons pour garder les bières au frais, et une musicienne branchée sur 100,000 volts, à la fois anxieuse et excitée.

De Carina Round je n'avais entendu que deux morceaux, dont celui qu'elle chante sur cette vidéo avec la pluie comme métronome. Elle n'essayait d'imiter personne, ses chansons remuaient quelque chose en moi, j'aimai son intensité dans la colère ou la tristesse. Je suis allée lui parler, et puis j'ai laissé Jeremy et Ryan faire. Je fumais mes menthols une Corona à la main, je rougissais à chaque fois qu'on venait me professer son amour pour la Blogothèque et puis Carina est sortie, s'est assise dans l'herbe, et on a l'a suivie, en n'oubliant pas nos bouteilles de liquide à bulles. C'est toujours quelque chose de voir un musicien chanter avec ses amis, ça donne des frissons, ceux qui connaissent les paroles par coeur et ceux qui n'osent que sourire, ceux qui ferment les yeux et ceux qui empoignent une guitare.

Et puis on a mis leur raclée aux piñatas, enfin, surtout Carina.