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take away shows — By Derrick Belcham

Basia Bulat

C'était il y a un an et demi. Je venais de m'installer à New York City, et revenais d'un long périple à Reykjavik. C'est alors que j'ai rencontré Basia Bulat, dans un Coffee Shop de l'est de Toronto, et que nous avons comploté ensemble une petite expédition : nous enfoncer dans les falaises de Scarborough pour quelques heures, dégotter quelques jolis coins, voilà tout. 9 heures plus tard, nous nous retrouvions au Lakeview Diner, nous émerveillant de l'excitation que nous procurait ce qui était en train de se passer.

Il est impossible de passer ne serait-ce qu'un peu de temps avec Basia sans en tomber amoureux. Avant même d'entendra sa voix inimitable et émouvante, qui sera sans aucun doute la bande son de vos prochaines mélancolies, elle vous inonde de sa chaleur, de sa présence, de sa pure humilité. Quelque part entre un expresso et un bout de plage, je suis tombé fou de cette femme.

Sur le bord du lac, sous les falaises, nous étions seuls. Basia avait pris avec elle de nouvelles chansons et un nouvel instrument qu'elle allait étrenner face aux vagues. Les oiseaux virevoltaient et plongeaient parmi les restes d'une occupation adolescente, des brasiers éteints, des canettes de bière premier prix, des graffitis amateurs tous amassés dans un petit réduit entouré d'une nature envahissante.

Là, dans l'entre deux qui sépare la ville canadienne de son lac, j'ai eu le privilège d'entendre les premières notes chantées par Basia depuis des années. Et c'est absolument splendide.

Avant de nous quitter, nous nous sommes installés dans un parc, pour une sérénade sous les réverbères. Basia n'était pas sûre d'aimer son nouvel enfant. Elle le trouvait un peu léger, comme une truc des années 50. Elle finit néanmoins par le chanter, et ce fut simplement le morceau parfait pour accompagner une journée en sa compagnie : une jolie chanson qui vous trompe d'abord par sa joliesse, une qui vous plonge immédiatement plus profond, jusqu'à ce que vous donniez plus que ce que vous quémandiez. Et avant que ce ne soit terminé, vous êtes changé. en mieux.

Before our evening recap, we settle into a park for a serenade by streetlight. Basia is not sure she is in love with her new child. She calls it silly, something from the 50s. She delivers it, and it is the perfect accompaniment to a day in her company: a pretty song that fools you at first with its appearance, one that immediately draws you further in until you are giving more than you bargained for, and before it is over, you are changed for the better.